Le projet de loi de finances 2025 prévoit des coupes budgétaires, notamment pour l’Ademe et le Fonds vert, limitant les moyens des collectivités locales. Cependant, les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) offrent encore des financements pour des projets conformes aux nouvelles normes énergétiques et durables.

Ces travaux ont abouti après cinq années de discussions menées par l’Association Technique Energie Environnement (ATEE), en collaboration avec les syndicats d’énergie (FNCCR), France Nature Environnement, les entreprises d’installation ainsi que les fabricants membres du Syndicat de l’éclairage et de l’AFE, sous la supervision du Pôle national des CEE de la Direction générale de l’énergie, conseillé par l’ADEME.

Les membres du Syndicat de l’éclairage ont en effet œuvré main dans la main pour renforcer les exigences de la fiche d’opération standardisée RES-EC-104 « Rénovation d’éclairage extérieur », initialement établie en 2014. À cette époque, les meilleurs luminaires LED offraient une efficacité lumineuse de 90 lumens par watt, une performance qui a aujourd’hui au moins doublé.

De plus, les capteurs, notamment ceux détectant la présence, permettant d’adapter l’éclairage aux besoins réels, n’étaient pas encore développés ni standardisés.

L’ancienne fiche, désormais dépassée par les avancées rapides des technologies LED, permettait l’octroi de primes pour des projets utilisant des luminaires de moindre qualité. Par ailleurs, la production asiatique a fortement progressé, proposant des produits de plus en plus accessibles, parfois pour seulement quelques dizaines d’euros. Cette combinaison de facteurs, couplée à une prime CEE élevée (environ 70 euros par luminaire), a poussé certains acteurs économiques à offrir gratuitement des luminaires bas de gamme, bien en deçà des standards de performance actuels.

La nouvelle fiche entrera en vigueur dès janvier prochain, mais il est dans l’intérêt des professionnels de se conformer dès maintenant à ses exigences, afin que les rénovations entreprises soient véritablement des actions de progrès écologiques. Cela inclut le respect de la biodiversité, la réduction des factures et des nuisances, grâce à la détection intelligente des usagers de la voirie plutôt que par des consignes d’extinction horaires. De plus en plus de communes réalisent que ces extinctions ne répondent pas aux besoins des usagers et qu’une rénovation par des luminaires LED pilotés génère davantage d’économies.

Enfin, il est important de noter que l’arrêté renforce dans sa dernière annexe les dispositions relatives au contrôle des opérations effectuées selon l’ancienne fiche, afin de lutter contre les risques de fraudes, encore signalés par le Syndicat de l’éclairage en avril de cette année.

Les solutions d’éclairage proposées par le GROUPE RAGNI répondent à l’ensemble des critères exigés pour bénéficier de ces aides, grâce à l’intégration de technologies performantes, comme les luminaires LED à haut rendement et les systèmes de détection intelligents. Ces innovations permettent de réduire la consommation énergétique et les nuisances lumineuses, tout minimisant au maximum l’impact sur la biodiversité.

Face à la réduction des subventions directes, il est crucial de maximiser l’utilisation des dispositifs tels que les CEE pour financer vos projets de manière durable. GROUPE RAGNI est à vos côtés pour vous accompagner dans le montage de dossiers éligibles et vous fournir des solutions sur mesure, adaptées aux besoins des collectivités locales.